« L’affaire a été révélée par la presse marocaine, raconte Le Monde. L’histoire commence lorsque les frères Bilal et Mohamed Kissi décident de passer la journée en mer en jet-ski avec deux amis dans les eaux de Saïdia, une ville limitrophe de l’Algérie située dans le nord-est du Maroc. Selon le témoignage de Mohamed Kissi, le seul rescapé, ils se sont perdus en mer mardi, à la tombée de la nuit. Ils se sont alors retrouvés dans les eaux algériennes »… La mort de ce vacancier, ajoute Le Monde, a été « confirmée par la France, selon laquelle une autre personne, est actuellement incarcérée en Algérie. Selon le témoignage d’un des quatre jeunes, le seul à être revenu, ils auraient été attaqués par les gardes-côtes algériens alors qu’ils s’étaient égarés dans les eaux territoriales algériennes. Le quatrième vacancier est présumé mort, mais son corps n’a pas été retrouvé. »
Le Parisien publie une photo des funérailles de l’une des victimes, Bilal Kissi, 29 ans,« père de deux fillettes en bas âge, enterré jeudi à Bni Drar, au Maroc ». Une amie, Fouzia, témoigne : « Bilal vendait des vêtements au marché de Clichy-sous-bois, en Seine-Saint-Denis. Tous les ans, il partait en vacances avec sa famille à Oujda, jamais il n’a eu de problème là-bas. »
« Ce qui aurait pu être un fait divers pourrait se transformer en grave incident diplomatique », estime de son côté Libération. « Ce drame pourrait accroître un peu plus les tensions entre le Maroc et l’Algérie, qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 2021 ». La question du Sahara occidental, mais aussi la normalisation des relations entre Rabat et Tel Aviv, étant jusqu’à présent « les principaux sujets de discorde entre les deux pays ».
En Une du Figaro, Catherine, les coups d’État en Afrique
Oui, « Coups d’État en Afrique, la peur de la contagion », titre le journal. « Les derniers putschs ne sont pas une simple répétition d’un mécanisme devenu banal sur le continent » affirme le Figaro. « Aujourd’hui, les militaires prennent le pouvoir pour le garder. Soutenus par l’opinion, ils résistent aux pressions internationales et aux » sorties de crise » traditionnelles, un président civil pour une transition politique brève suivie d’élections ». Quant à la présence française, elle n’a plus lieu d’être, estime le journal, pour lequel « il est temps de liquider ouvertement la Françafrique ». « Pactiser avec des régimes corrompus ou incompétents, au nom d’une stabilité à court terme et de la défense d’intérêt économiques, se révèle contreproductif ». « Il faut, conclut le Figaro non sans opportunisme, sacrifier un peu du présent pour sauver l’avenir, sur un continent dont les richesses naturelles et le développement démographique interdisent qu’on s’en détourne ».
Enfin, une actualité plus légère dans Le Parisien…
Le journal nous parle de cette nouvelle « technique » employée par des sportifs de haut niveau, c’est le « mouth taping » : « en plaçant un morceau de sparadrap sur leurs bouches pour s’entraîner ou pour dormir, certains sportifs de haut niveau espèrent améliorer leurs performances ». Photo à l’appui, celle de la N°1 mondiale de tennis, Iga Swiatek, frappant dans la balle, avec un morceau de sparadrap sur la bouche. La joueuse polonaise explique : « c’est plus difficile de respirer lorsqu’on le fait uniquement par le nez et c’est plus facile pour faire augmenter mon rythme cardiaque. Je pense que cela a quelque chose à voir avec l’endurance, mais je ne suis pas une experte. Parfois, je ne comprends pas non plus les choses qu’ils me disent de faire ». Ce qui a le mérite d’être honnête. Les spécialistes de physiologie, eux, incitent à la prudence, « rien de scientifique n’a été spécifiquement établi ». La technique du sparadrap utilisée par les sportifs de haut niveau, pour améliorer leurs performances, mais aussi pour « améliorer leur qualité de sommeil, n’est pas à mettre entre les mains de tout le monde ».