Cette page n’est plus actualisée. Notre couverture de la guerre en Ukraine continue ici.
- 20 h 00 : nouvelles sanctions du Canada, notamment contre des responsables de Wagner
Le Canada a imposé de nouvelles sanctions contre des personnalités et entreprises russes, notamment des responsables militaires du groupe paramilitaire Wagner actifs en Afrique et en Ukraine, a indiqué le gouvernement.
« Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que le président Poutine et ses collaborateurs tentent d’effacer la culture et l’identité de l’Ukraine par des actions militaires violentes et injustifiables et par des efforts de propagande », a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, dans un communiqué.
Parmi les personnalités visées par les mesures « des figures de proue du groupe Wagner qui ont été actives à la fois en Ukraine et en Afrique », dont Ivan Maslov, le chef de la section du groupe Wagner accusée d’avoir contribué au massacre de civils à Moura, au Mali, en mars 2022.
- 19 h 09 : l’AIEA n’a toujours pas eu accès aux toits de la centrale de Zaporijjia
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a regretté de n’avoir pas pu inspecter les toits de la centrale nucléaire de Zaporijjia, où l’Ukraine soupçonne les forces russes, qui occupent le site, d’avoir placé des mines ou des explosifs.
Les experts de l’instance onusienne, présents sur place, « attendent toujours d’avoir accès aux toits des bâtiments des réacteurs », a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué.
- 18 h 57 : la Russie n’a pas l’intention d’attaquer des navires civils en mer Noire
La Russie ne se prépare pas à attaquer des navires civils en mer Noire, malgré les affirmations des États-Unis, a déclaré l’ambassadeur de Russie à Washington, Anatoly Antonov, dans des commentaires publiés par son ambassade.
Le Kremlin a déclaré plutôt qu’il considérerait tous les navires se rendant dans les ports ukrainiens comme des transporteurs potentiels de cargaisons militaires et les pays dont ils battent pavillon seront considérés comme des parties au conflit du côté ukrainien, après avoir mis fin à un accord conclu il y a un an pour permettre aux navires d’exporter des céréales ukrainiennes en toute sécurité malgré la guerre.
- 18 h 40 : l’UE envisage un fonds de 20 milliards d’euros pour la défense de l’Ukraine
L’Union européenne étudie la création d’un fonds pouvant s’élever jusqu’à 20 milliards d’euros sur quatre ans pour continuer à soutenir l’armée ukrainienne dans son combat contre l’invasion russe, a annoncé le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell.
Bruxelles propose de créer une ligne budgétaire spécifique dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix (FEP), utilisée pour financer leurs fournitures d’armes à l’Ukraine et les missions militaires à l’étranger, a-t-il indiqué à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles.
Ce fonds serait doté de jusqu’à 5 milliards d’euros par an, à partir de l’an prochain, afin de « transformer le soutien existant en un engagement à long terme en faveur de la sécurité et de la résilience de l’Ukraine » et de garantir à Kiev « un financement plus durable et prévisible ».
- 18 h 31 : le chef de l’ONU « condamne fermement les attaques russes » contre des ports ukrainiens
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a « fermement » condamné les attaques russes contre Odessa et d’autres ports ukrainiens en mer Noire, a déclaré son porte-parole Stéphane Dujarric.
« Ces attaques ont un impact bien au-delà de l’Ukraine. Nous voyons déjà l’effet négatif sur les prix mondiaux du blé et du maïs, ce qui fait souffrir tout le monde, en particulier les populations vulnérables dans les pays du Sud », a-t-il indiqué, soulignant que la « destruction d’infrastructures civiles (pouvait) représenter une violation du droit humanitaire international ».
- 18 h 16 : la France peut accorder le statut de réfugiés aux déserteurs de l’armée russe
La France peut accorder le statut de réfugié aux soldats russes ayant refusé de combattre en Ukraine, selon la doctrine adoptée par la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) et dont la décision était très attendue.
« Les Russes fuyant la mobilisation pour la guerre en Ukraine et les mobilisés ayant déserté peuvent obtenir le statut de réfugié », a estimé la CNDA dans un communiqué, car « un ressortissant russe appelé dans le cadre de cette mobilisation est susceptible de commettre, directement ou indirectement, des crimes de guerre ».
- 18 h 14 : l’UE sanctionne le chef de la prison d’Alexeï Navalny
L’Union européenne a annoncé avoir sanctionné 12 individus en Russie, dont le chef de la prison où l’opposant Alexeï Navalny est détenu, ainsi que cinq entités, responsables de « graves violations des droits de l’Homme ».
« L’UE condamne la détérioration persistante de la situation en matière de droits de l’Homme en Russie. La guerre d’agression injustifiée et non provoquée menée par la Russie contre l’Ukraine a amplifié la répression interne », estime le Conseil de l’UE, qui représente les 27 États membres, dans un communiqué.
Les sanctions adoptées « ciblent ceux qui ont recouru abusivement à des technologies de reconnaissance faciale en vue d’arrestations arbitraires massives en Russie, ainsi que les décisions à motivation politique prononcées à l’encontre de personnalités de l’opposition, de militants pour la démocratie et des détracteurs virulents du Kremlin », est-il précisé.
Le chef de la prison IK-6, Dmitri Nojkine, est notamment jugé responsable « d’actes de tortures et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », selon les motifs de son inscription au régime des sanctions, détaillés dans le Journal officiel de l’Union européenne.
- 16 h 25 : 20 ans de prison requis contre l’opposant Alexeï Navalny
Vingt ans de prison ont été requis contre l’opposant russe déjà emprisonné Alexeï Navalny, jugé depuis un mois à huis clos dans un nouveau procès pour « extrémisme », illustrant le climat de répression en Russie en plein conflit en Ukraine.
« L’accusation demande 20 ans d’emprisonnement pour Navalny, à purger dans une colonie à régime spécial », ont écrit ses proches sur la messagerie Telegram, précisant que le verdict sera rendu le 4 août.
Alexeï Navalny a dénoncé à l’audience la « guerre stupide et insensée » de la Russie en Ukraine, selon des déclarations publiées par ses collaborateurs sur Telegram.
Critiquant la décision de Moscou de lancer ses troupes à l’assaut de l’Ukraine en février 2022, l’opposant a évoqué « des dizaines de milliers de morts dans la guerre la plus stupide et la plus insensée du XXIe siècle ».
- 14 h 27 : Kiev considèrera les navires en mer Noire allant vers la Russie comme potentiels « bateaux militaires »
L’Ukraine a indiqué qu’elle considérera dès vendredi tout navire en mer Noire se dirigeant vers les ports russes ou en territoire occupé comme potentiel « bateaux militaires », au lendemain d’une décision similaire de Moscou pour les navires à destination des ports ukrainiens.
« Tous les navires naviguant dans les eaux de la mer Noire en direction des ports maritimes de la Russie et des ports maritimes ukrainiens situés sur le territoire temporairement occupé par la Russie pourront être considérés par l’Ukraine comme transportant des marchandises militaires avec tous les risques associés », a mis en garde le ministère ukrainien de la Défense dans un communiqué.
- 13 h 57 : Londres annonce des sanctions liées aux actions du groupe Wagner en Afrique
Le Royaume-Uni a imposé des sanctions contre 13 personnalités et entreprises accusées d’être impliquées dans les actions du groupe paramilitaire russe Wagner au Mali, en Centrafrique et au Soudan.
Les méfaits reprochés incluent « des exécutions et des actes de torture au Mali et en République centrafricaine ainsi que des menaces à la paix et à la sécurité au Soudan », a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
- 13 h 49 : l’armée russe dit avoir frappé à Odessa des sites de production et de stockage de drones navals
L’armée russe a affirmé avoir frappé pendant la nuit des sites militaires ukrainiens dans le sud de l’Ukraine, la troisième attaque nocturne consécutive, assurant notamment avoir détruit des sites de production et de stockage de drones navals à Odessa.
« Les forces armées russes ont poursuivi leurs frappes de représailles avec des armes aériennes et maritimes de précision contre des sites de production et de stockage de bateaux sans équipage dans la région d’Odessa », a déclaré le ministère russe de la Défense. « En outre, des infrastructures de carburant et des dépôts de munitions ont été détruits près de Mykolaïv ».
- 13 h 37 : les sanctions de l’UE contre la Russie prolongées de six mois
L’Union européenne a annoncé la prolongation de six mois des sanctions à l’encontre de la Russie en raison de l’agression militaire contre l’Ukraine.
« Ces sanctions, introduites pour la première fois en 2014 en réponse à aux actions de la Russie visant à déstabiliser l’Ukraine, ont été considérablement élargies depuis février 2022, en réponse à l’agression militaire non provoquée et injustifiée de la Russie contre l’Ukraine », a déclaré le Conseil de l’UE dans un communiqué.
- 10 h 32 : début de nouveaux exercices militaires entre la Russie et la Chine en mer du Japon
La Russie et la Chine ont entamé des exercices militaires conjoints en mer du Japon, a annoncé le ministère russe de la Défense, dans un contexte de fortes tensions avec les pays occidentaux. Les deux pays, qui partagent une volonté commune de contrer ce qu’ils présentent comme l’hégémonie américaine, se sont rapprochés dans le domaine militaire depuis l’offensive militaire russe en Ukraine, que Pékin refuse de condamner.
Pour renforcer leur coordination, la Chine et la Russie ont ainsi organisé ces derniers mois plusieurs exercices entre leurs armées.
En mars, lors de la visite du président chinois Xi Jinping au Kremlin aux côtés de son homologue russe Vladimir Poutine, les deux dirigeants avaient évoqué dans une déclaration signée la volonté de mener « régulièrement des patrouilles communes » dans le but « d’approfondir la confiance mutuelle ».
« L’objectif principal (de ces nouvelles manœuvres, NDLR) est de renforcer la coopération navale entre la Russie et la Chine, de maintenir la stabilité et la paix dans la région Asie-Pacifique », a assuré dans un communiqué l’armée russe.
- 10 h : le Kirghizstan, allié de la Russie, se défend d’aider Moscou à contourner les sanctions occidentales
Le Kirghizstan, soupçonné d’exporter vers la Russie des technologies utilisables à des fins militaires, s’est défendu d’aider Moscou à contourner les sanctions occidentales infligées après l’invasion de l’Ukraine, tout en admettant l’implication « possible » d’entreprises privées.
Les services de renseignement (GKNB), le ministère de l’Économie et le Premier ministre de ce pays d’Asie centrale ont démenti l’exportation de biens sous sanctions vers la Russie, qui fait partie d’alliances politiques, économiques et militaires communes avec le Kirghizstan.
À l’instar du Kirghizstan, d’autres ex-républiques soviétiques, mais aussi la Turquie, la Chine ou les Émirats arabes unis sont soupçonnés d’importer, notamment depuis l’Europe, puis d’exporter vers la Russie du matériel sous embargo, dont les composants électroniques peuvent être réutilisés par le complexe militaro-industriel russe.
Dans un communiqué, le GKNB « affirme avec certitude que ni l’État kirghize lui-même, ni aucune structure ou entreprise étatique ne sont impliqués dans la violation du régime de respect des restrictions imposées par les États-Unis et les pays occidentaux à l’encontre de la Russie ».
Toutefois, les services « admettent l’implication possible d’entreprises privées » à leur insu et assurent « enquêter pour y mettre fin », alors que les exportations globales du Kirghizstan vers la Russie ont augmenté de +145 % entre 2021 et 2022, selon les douanes kirghizes.
- 9 h 32 : Kiev prévoit que sa contre-offensive sera « longue et difficile »
L’Ukraine a déclaré mercredi s’attendre à ce que la contre-offensive qu’elle a lancé pour reprendre les territoires sous occupation russe soit « longue et difficile », affirmant avoir besoin de nouveaux chars occidentaux et d’avions F-16.
- 9 h 27 : des mercenaires de Wagner et la Biélorussie organisent des exercices militaires près de la frontière polonaise
Les combattants du groupe paramilitaire russe Wagner, contraints de partir au Biélorussie après leur rébellion manquée en Russie fin juin, vont s’entraîner avec les forces spéciales de ce pays allié de Moscou, a annoncé Minsk.
« Au cours de la semaine, des unités des forces spéciales et des représentants de l’entreprise (Wagner) vont s’entraîner aux missions de combat sur le terrain d’entraînement de Bretsky », près de la frontière avec la Pologne, a annoncé le ministère de la Défense sur Telegram.
Le chef du groupe Wagner Evguéni Prigojine est apparu dans une vidéo diffusée mercredi, accueillant ses combattants en Biélorussie et leur disant qu’ils ne prendraient plus part à la guerre en Ukraine pour l’instant. Mais il leur a ordonné de rassembler leurs forces pour l’Afrique.
La Pologne a déclaré au début du mois qu’elle enverrait 500 policiers pour renforcer la sécurité à sa frontière afin de faire face au nombre croissant de migrants qui traversent le pays, ainsi qu’à toute menace potentielle après la réinstallation des mercenaires de Wagner en Biélorussie.
- 8 h 30 : Kiev accuse Moscou de prendre pour cible ses sites d’exportations de céréale
- 5 h 19 : une adolescente tuée en Crimée après une attaque ukrainienne de drone
Une attaque ukrainienne de drone en Crimée a tué une adolescente dans la nuit de mercredi à jeudi, a fait savoir le gouverneur local installé par Moscou.
« À la suite d’une attaque par un drone ennemi, quatre bâtiments administratifs ont été endommagés (…) dans le nord-ouest de la Crimée », a précisé Sergueï Aksionov sur Telegram.
Les services compétents sont mobilisés sur les lieux de l’attaque, a-t-il ajouté, adressant ses condoléances aux proches de la victime.
Depuis le déclenchement de l’offensive contre l’Ukraine, en février 2022, la Crimée est régulièrement la cible d’attaques de drones aériens et navals.
- 4 h 23 : les ministres de l’UE vont discuter d’une aide militaire
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne doivent discuter d’une nouvelle aide militaire d’un montant de 20 milliards d’euros. Le programme présenté par le responsable de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, entre dans le cadre du soutien fourni par le bloc à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe.
Josep Borrell a proposé d’allouer à l’Ukraine cinq milliards d’euros par an via un fonds géré par l’UE appelé « European Peace Facility », selon des diplomates et des responsables européens qui préfèrent conserver l’anonymat. Ce fonds a déjà alloué plus de cinq milliards d’euros à l’Ukraine depuis le début du conflit. Ces fonds supplémentaires seraient attribués de 2024 à 2027.
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ne devraient qu’entamer les discussions jeudi avant d’étudier la question en profondeur lors d’une réunion prévue à la fin du mois d’août en Espagne, ont indiqué les responsables et les diplomates.
- 3 h 50 : au moins 20 blessés après des attaques russes sur Mykolaïv et Odessa
La Russie a ciblé Mykolaïv et Odessa, villes portuaires du Sud de l’Ukraine, blessant au moins 20 personnes, ont rapporté les autorités locales.
« Les Russes ont frappé le centre de la ville (de Mykolaïv). Un garage et un immeuble résidentiel de trois étages sont en feu. Les pompiers se sont rendus sur les lieux », a indiqué sur Telegram Vitaliy Kim, gouverneur de la région de Mykolaïv.
« Dix-huit personnes au total ont été blessées, neuf d’entre elles ont été hospitalisées, dont cinq enfants, deux personnes ont été sorties des décombres », a-t-il ajouté. Vitaliy Kim n’a pas communiqué d’autres informations, notamment quant au type d’arme utilisé dans cette frappe.
Selon le maire de Mykolaïv, Oleksandre Sienkevitch, « il y a un énorme trou dans le sol près d’un immeuble résidentiel de trois étages. L’incendie est très grave. » « Au moins cinq immeubles résidentiels ont été endommagés », a par ailleurs indiqué l’édile, ajoutant qu' »environ 15 garages ont subi des dégâts » à une autre adresse.
- 1 h 03 : Moscou envisage d’attaquer des navires marchands en mer Noire pour ensuite accuser Kiev, selon Washington
La Russie envisage des attaques sur des navires marchands transportant des céréales d’Ukraine en mer Noirepour ensuite accuser Kiev, a assuré un responsable de la Maison Blanche.
« L’armée russe pourrait élargir son ciblage » des installations et moyens de transports de céréales de l’Ukraine « pour inclure des attaques sur des bateaux civils », a déclaré à l’AFP Adam Hodge, porte-parole du Conseil de sécurité national américain.
Ces propos de Washington interviennent après le refus par Moscou, lundi, de prolonger l’accord visant à permettre les exportations de céréales ukrainiennes et après des frappes russes mardi et mercredi sur les terminaux céréaliers du port d’Odessa.
Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaineJe m’abonne
« Nos informations indiquent que la Russie a posé de nouvelles mines aux abords des ports ukrainiens », a encore déclaré Adam Hodge. « Nous pensons que cela fait partie d’un effort bien coordonné visant à justifier toute attaque contre des bateaux civils dans la mer Noire et faire porter la responsabilité de ces attaques à l’Ukraine », précise-t-il.
- L’essentiel du 19 juillet
La Russie a affirmé mercredi qu’elle considèrera dès jeudi les navires se rendant vers l’Ukraine en mer Noire comme de « potentiels bateaux militaires » et les pays dont ils battent le pavillon comme parties prenantes au conflit.
Les États-Unis ont annoncé un nouveau plan d’aide militaire à l’Ukraine s’élevant à 1,3 milliard de dollars. Il prévoit notamment la livraison de quatre systèmes de missiles de défense anti-aérienne, de munitions d’artillerie, de matériel de déminage et de drones explosifs, a détaillé le Pentagone dans un communiqué.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d’avoir ciblé dans la nuit des sites utilisés pour l’exportation des céréales.