Aux yeux de l’Élysée, le Bangladesh coche plusieurs cases. D’abord, ses partenaires diplomatiques, car comme le dit le vieux proverbe, « les amis de nos amis sont nos amis ». Or, les autorités bangladaises sont proches de l’Inde et de l’Indonésie, deux pays que la France courtise dans le cadre de sa stratégie indopacifique.
Les diplomates français savent aussi que le Bangladesh et la Chine sont liés depuis 2016 par un partenariat stratégique. Emmanuel Macron veut sans doute poser quelques jalons pour offrir au gouvernement de Sheisk Hasina une alternative à l’influence chinoise.
La présidence française souligne son savoir-faire en matière de technologies d’adaptation au changement climatique et se propose de « mettre en place des choses opérationnelles avec le Bangladesh dans ce domaine crucial pour les Bangladais ». Un tiers du pays serait destiné à disparaître d’ici 2050 si rien n’est fait pour endiguer l’érosion, la montée du niveau de la mer et les vagues toujours plus nombreuses de cyclones qui touchent les populations.
