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La rapporteuse spéciale de l’ONU, Mary Lawlor, appelle à nouveau le Tadjikistan à libérer les journalistes


Berlin (06/11 – 58)

Rapporteur spécial des Nations Unies sur Droits humains Les défenseurs, Mary Lawlor, ont une fois de plus appelé le les autorités de Tadjikistan libérer détenu Journalistes et blogueurs tadjiks.

Mary Lawlor a publié sur son compte de réseau social, anciennement Twitter, que lors d’une réunion avec le Représentant permanent du Tadjikistan auprès de l’ONU, Jonibek Hikmat, à New York le 24 octobre, elle a réitéré son appel au Autorités tadjikes libérer le condamné défenseurs des droits de l’homme et des journalistes, dont Daler Imomali, Abdullo Gurbati et Ulfatkhonim Mamadshoeva.

L’année dernière, en Tadjikistan, huit journalistes et blogueurs ont été condamnés à diverses peines de prison, allant de 7 à 21 ans. Quatre d’entre eux, Daler Imomali, Abdullo Gurbati, Abdusattor Pirmukhammadzoda et Zavkibek Saidamini, ont été reconnus coupables de collaboration avec des organisations interdites. Les journalistes et leurs familles ont nié ces allégations. Certains des journalistes condamnés ont affirmé avoir été soumis à des violences torture dans retenue.

Le Tadjikistan a condamné huit journalistes et blogueurs à diverses peines de prison allant de 7 à 21 ans. Quatre d’entre eux, Daler Imomali, Abdullo Gurbati, Abdusattor Pirmukhammadzoda et Zavkibek Saidamini, ont été reconnus coupables de collaboration avec des organisations interdites.

Ulfatkhonim Mamadshoeva a été arrêtée à la suite des événements de mai 2022 dans la région autonome du Haut-Badakhshan (GBAO) et a été condamné à 21 ans début décembre 2022. Les autorités tadjikes ont accusé Ulfatkhonim Mamadshoeva d’avoir organisé des troubles de masse dans le district de Rushan et dans la ville de Khorog en mai 2022. Les partisans de Mamadshoeva considèrent que l’affaire pénale est fabriquée de toutes pièces.

En septembre de cette année, huit experts de l’ONU déclaré qu’ils attendaient une réponse des autorités tadjikes à une lettre exprimant leur inquiétude quant au sort des journalistes et des militants civils emprisonnés. Dans leur lettre de 20 pages, ils ont souligné que les droits des journalistes et militants détenus avaient été gravement violés depuis leur arrestation jusqu’au procès.

Dans une lettre signée, entre autres, par la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor, et la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture, Alice Jill Edwards, des cas de torture et de traitements cruels de détenus ont été cités. Les experts de l’ONU ont déclaré que les arrestations arbitraires de certains des condamnés contredisaient les lois du Tadjikistan et le droit international. Ils ont critiqué les autorités tadjikes pour avoir emprisonné des journalistes et des blogueurs détenus sur la base de fausses accusations d’extrémisme et de collaboration avec des organisations interdites. Les actions des autorités tadjikes constituent un sévère avertissement pour les autres défenseurs des droits humains : les critiques seront sévèrement punies, comme indiqué dans la lettre.

Le gouvernement tadjik a été critiqué ces dernières années par l’ONU, les pays occidentaux et les organisations internationales de défense des droits de l’homme pour ses violations régulières des droits de l’homme dans le pays.


Source : Radio Liberty

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