Ce nouveau texte a la volonté de combattre les systèmes addictifs mis en place par les plateformes sociales pour préserver la santé mentale de leurs utilisateurs, et notamment celle des jeunes internautes.
La Commission européenne, dans un communiqué, exprime sa détermination à créer une « liste de bonnes pratiques » pour limiter le développement des interfaces numériques à des fins commerciales des réseaux sociaux. Elle souhaite les obliger à proposer un « droit de ne pas être dérangé », à désactiver les notifications par défaut et imposer un fil d’actualité chronologique pour leurs abonnés.
Dans le collimateur de la Commission : le « défilement infini », le fait de « tirer » pour rafraîchir une page Web sur les écrans mobiles, ou encore les vidéos qui se lancent de manière automatique et en boucle.
Ce nouveau texte européen emboîte le pas aux États-Unis, où plus d’une quarantaine d’États viennent de porter plainte contre Instagram et Facebook, propriétés de Meta, pour les mêmes raisons.
