Arrivé en tête du scrutin de 2019 avec 23,34 % des voix devant la majorité présidentielle, Jordan Bardella comme chef de file du RN cette année aux européennes, l’hypothèse ne faisait guère de doutes.
Candidature qu’il justifie par la répartition des rôles avec la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, Marine Le Pen. Jordan Bardella évoque également un duo complémentaire.
Le président du parti voit dans ce scrutin « l’unique occasion pour les Français de sanctionner le gouvernement et de préparer l’après-Emmanuel Macron », et la dernière marche qui sépare le RN du pouvoir.
Il se pose en candidat des « partisans de la puissance » de la France, « face aux forces du renoncement qui vont de Jean-Luc Mélenchon à Emmanuel Macron ».
Il compte ainsi rassembler « tous ceux qui pensent que la France est encore une grande nation avec une identité millénaire, une culture, un génie, des frontières et une prospérité à conquérir », explique-t-il.
Parmi les principaux partis politiques, Europe écologie-Les Verts a déjà désigné Marie Toussaint comme tête de liste pour les élections européennes et le Parti Communiste, Léon Deffontaines.
Quant à la majorité présidentielle, le candidat n’a pas encore été arrêté et, à gauche, les discussions continuent de s’enliser avec La France insoumise, qui milite pour une liste commune.