« J’attends la réaction du Syndicat des journalistes et de Reporters sans frontières. Je sais leur défense intransigeante de leurs confrère sans esprit de chapelle contre les nervis de tous bords », tweetait, hier soir, avec l’ironie candide qui l’a rendu célèbre, Maître Gilles-William Goldnadel, après l’agression de deux journalistes de BV, Jordan Florentin et Inès Chopard.
Gilles-William Goldnadel attend toujours, et nous avec lui. On peut même prédire, à peu près sans se tromper, qu’il aura pris racine, que nous aurons tous séché sur pied et que les poules auront des dents, avant que les ci-dessus cités ne réagissent. La liberté de la presse, oui, mais de la « bonne » presse. Pendant qu’un de ses comparses fouillait subrepticement le sac à dos de Jordan Florentin, la militante féministe lui a arraché un micro et l’a cassé en deux. On soulignera, au passage, cette grande victoire féministe : les militantes de gauche sont devenues, sur l’échelle de l’agressivité, des hommes comme les autres. Il y a deux mois, c’est une autre militante antifa qui avait fait tomber violemment le portable d’Inès Chopard, lui blessant la main au passage. Mais attention, si, d’aventure, Jordan Florentin, pour protéger son matériel, avait repoussé un peu vivement la donzelle, celle-ci se serait laissée choir, telle une héroïne de Flaubert violentée, avant de témoigner sur tous les plateaux télé. Je suis oiseau, voyez mes ailes, je suis souris, vive les rats : ne parlez jamais de sexe faible, sauf quand ça les arrange. Femme et de gauche, elle ne peut avoir que doublement raison et, donc, Jordan Florentin doublement tort. Elle le sait si bien qu’elle n’a même pas pensé à masquer son visage ni à se cacher des téléphones qui étaient en train de la filmer. La tranquille conviction intime de son impunité. partagée par toute sa mouvance.
La preuve par le tweet goguenard de l’instagrameur Kamil Abderrahman : « L’extrême droite a tellement pris la confiance qu’ils pensent pouvoir se rendre à une manif qui lutte pour le droit des femmes et poser leurs questions de petit facho » – car demander ce qu’est une femme dans une manif le 8 mars est, comme chacun sait, une « question de petit facho » -, « Continuer (sic) a raser (resic) les murs comme vos ancêtres les skinhead et tout ira bien ».
J’attends la réaction du @SNJ Syndicat des Journalistes et de Reporters Sans Frontières. Je sais leur défense intransigeante de leurs confrères sans esprit de chapelle contre les nervis de tous bords . https://t.co/xLus9Gfukd
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) March 8, 2023
Gilles-William Goldnadel attend toujours, et nous avec lui. On peut même prédire, à peu près sans se tromper, qu’il aura pris racine, que nous aurons tous séché sur pied et que les poules auront des dents, avant que les ci-dessus cités ne réagissent. La liberté de la presse, oui, mais de la « bonne » presse. Pendant qu’un de ses comparses fouillait subrepticement le sac à dos de Jordan Florentin, la militante féministe lui a arraché un micro et l’a cassé en deux. On soulignera, au passage, cette grande victoire féministe : les militantes de gauche sont devenues, sur l’échelle de l’agressivité, des hommes comme les autres. Il y a deux mois, c’est une autre militante antifa qui avait fait tomber violemment le portable d’Inès Chopard, lui blessant la main au passage. Mais attention, si, d’aventure, Jordan Florentin, pour protéger son matériel, avait repoussé un peu vivement la donzelle, celle-ci se serait laissée choir, telle une héroïne de Flaubert violentée, avant de témoigner sur tous les plateaux télé. Je suis oiseau, voyez mes ailes, je suis souris, vive les rats : ne parlez jamais de sexe faible, sauf quand ça les arrange. Femme et de gauche, elle ne peut avoir que doublement raison et, donc, Jordan Florentin doublement tort. Elle le sait si bien qu’elle n’a même pas pensé à masquer son visage ni à se cacher des téléphones qui étaient en train de la filmer. La tranquille conviction intime de son impunité. partagée par toute sa mouvance.
La preuve par le tweet goguenard de l’instagrameur Kamil Abderrahman : « L’extrême droite a tellement pris la confiance qu’ils pensent pouvoir se rendre à une manif qui lutte pour le droit des femmes et poser leurs questions de petit facho » – car demander ce qu’est une femme dans une manif le 8 mars est, comme chacun sait, une « question de petit facho » -, « Continuer (sic) a raser (resic) les murs comme vos ancêtres les skinhead et tout ira bien ».
L’extreme droite a tellement pris la confiance qu’ils pensent pouvoir se rendre a une manif qui lutte pour le droit des femmes et poser leurs questions de petit facho 🤣.
Continuer a raser les murs comme vos ancêtres les skinhead et tout ira bien 😉😘. https://t.co/eryPLp0321
— Kamil Abderrahman (@kamilabderrahmn) March 8, 2023
Sauf que Jordan Florentin et Inès Chopard – qui ressemblent à des skinheads comme moi à une antifa – ne sont pas du genre à céder aux menaces. Boulevard Voltaire a porté plainte, continuera à aller là où il le jugera bon et veut dire toute sa fierté à ses jeunes journalistes qui font leur boulot stoïquement, courageusement, sans se laisser démonter, sans surréagir ni répondre aux provocations.
Stasource ; bvoltaire