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L’Inde ouvre une enquête sur un avion arrêté en France au milieu d’allégations de trafic d’êtres humains

Les autorités de l’État du Gujarat, dans l’ouest de l’Inde, ont ouvert mardi une enquête sur un avion retenu à Paris transportant 303 passagers en provenance d’Inde, en raison de soupçons de trafic d’êtres humains.

Un avion affrété transportant 303 passagers indiens, retenu en France pendant quatre jours en raison de soupçons de trafic d’êtres humains, a atterri à Mumbai et transportait 276 passagers mardi. 21 du nombre total de passagers proviendraient du Gujarat. Commentant la situation, un haut responsable de la police, Sanjay Kharat, a déclaré :

Au retour de 21 personnes au Gujarat, notre équipe entamera des discussions avec elles dans le cadre de l’enquête. Nous comptons sur leur coopération pour fournir des détails sur les agences faisant de fausses promesses. Nous sommes particulièrement intéressés à obtenir des informations sur les documents falsifiés. Une fois que nous aurons rassemblé ces informations, des mesures appropriées seront prises contre les agences impliquées.

Les autorités parisiennes avaient été informées le 21 décembre par une information anonyme que le vol, opéré par la compagnie roumaine Legend Airlines, aurait été impliqué dans un trafic d’êtres humains, transportant des individus des Émirats arabes unis vers le Nicaragua. Bien que l’atterrissage à Paris ait initialement été une brève escale technique, les autorités ont détenu l’avion et ses 303 passagers pendant quatre jours le temps d’enquêter sur les allégations. A leur arrivée, 25 personnes, dont cinq mineurs, ont demandé l’asile en France. Deux individus ont été arrêtés parce qu’ils étaient soupçonnés de trafic d’êtres humains. L’ambassade indienne est également impliquée dans l’affaire et mène sa propre enquête. L’avion a été autorisé à décoller au bout de quatre jours. Les étrangers en zone de transit peuvent être détenus par les autorités françaises jusqu’à quatre jours dans le cadre d’enquêtes policières. Si nécessaire, cette période peut être portée à huit jours, un juge décidant de prolonger ou non la détention.

Commentant la situation, Liliana Bakayoko, avocate de Legend Airlines en France, a déclaré dans une interview :

Tous les passagers auraient été autorisés par les autorités des Émirats arabes unis lors de leur enregistrement à l’aéroport. Ils auraient donc été contrôlés par la police, par les services des douanes, et personne n’aurait trouvé de problème et tout le monde aurait été autorisé à embarquer. Ainsi, même s’il l’avait voulu, Legend n’aurait trouvé aucun problème.

La police de Mumbai aurait également lancé sa propre enquête sur cette affaire. Selon un rapport, Deepak Pandey, un haut responsable de la police de Mumbai, a écrit à la police de Mumbai pour lui demander de tenir son bureau informé de l’enquête. Il a également ordonné à la Force centrale de sécurité industrielle (CISF), qui avait interrogé les passagers à leur retour au pays, de soumettre des rapports complets à la police municipale dans les 24 heures.

Source: Jurist

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