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À la Une: La Rentrée Des Classes…

À chaque quotidien son traitement…

Le Parisien se demande « Comment relever enfin le niveau des élèves ? »

« Prof : le plus beau métier du monde ? » s’interroge Libération qui constate que « la promesse de l’exécutif de mettre un enseignant devant chaque élève aura du mal à être tenue pour cette rentrée ». Le quotidien se penche sur ce qu’il pense être la raison de ce manque de professeurs : la « crise existentielle des enseignants, une profession qui peine à susciter de nouvelles vocations ».

« La bataille de la lecture » titre de son côté La Croix qui se penche sur ce qui est LA priorité affichée par le nouveau ministre de l’Éducation, Gabriel Attal.

Comme le rappelle Le Parisien, après les savoirs fondamentaux de Jean-Michel Blanquer, après le choc d’attractivité vanté par Pap Ndiaye, le nouveau ministre de l’Éducation nationale fait la synthèse et place cette rentrée « sous le signe du choc des savoirs ».

Et il y a urgence à en croire Le Parisien qui relaye les propos de Gabriel Attal : la France est en dessous de la moyenne européenne et internationale. Concrètement précise le quotidien, « les élèves français ont perdu l’équivalent d’un an en termes de niveau ».

Pour ce qui est de la lecture, La Croix parle de « lacunes bien françaises » et rappelle que : « cela fait 20 ans que la lecture est au centre de l’attention des ministres ». Le journal parle d’un bilan moyen : l’école ne parvient pas à apprendre à lire à tous les élèves.

Qu’à cela ne tienne constate Le Parisien, Gabriel Attal veut augmenter le temps dédié à la lecture quotidienne en CP.

Ce n’est apparemment pas la solution selon La Croix qui donne la parole à un chercheur selon qui « les réponses ne sont pas à chercher dans le temps d’apprentissage »« Les élèves français ont en moyenne plus de temps de lecture que les autres jeunes européens ».

Une spécialiste des sciences de l’éducation confie au quotidien que « La France ne progressera jamais dans les classements tant que les professeurs laisseront des élèves sur le bord du chemin ». « Cela arrive pourtant quand ils ne savent plus comment faire ». Il faut selon elle « mieux former les professeurs pour aborder ces cas particuliers ».

Le plus beau métier du monde, vraiment ?

Une phrase qui pourrait faire bondir certains enseignants qui nous écoutent en buvant leur café ou le thé. Des profs qui sentent de moins en moins qu’ils pratiquent le plus beau métier du monde ?

Libération se penche sur les causes du désintérêt pour le métier d’enseignant : entre « une rémunération peu attractive, le manque de reconnaissance et des conditions de travail de plus en difficiles ».

Résultat martèle le quotidien : « Parents rassurez-vous, tout va bien. Du moins sur le papier ».  

Dans les faits précise Libé, au moment où 12 millions de jeunes reprennent le chemin de l’école, non, il n’y aura pas un professeur devant chaque élève. Pour le quotidien : « cette grande annonce d’Emmanuel Macron a tout d’une fausse promesse ».

Dans les colonnes du journal, de jeunes professeurs confient leur désarroi comme Manon, 24 ans qui a démissionné après un an. 

Elle n’ira plus à l’école, tout comme certains jeunes Français rappelle sur Mediapart la défenseuse des droits. Claire Hédon « alerte sur les très nombreux enfants toujours privés d’école. Les enjeux sont connus : manque de moyens, précarité, handicap, discrimination vis-à-vis des familles étrangères et des enfants ultramarins. Un sujet qui déchaîne moins de passions que d’autres », constate Mediapart.

L’interdiction de l’abaya, c’est dans Le Figaro

Et c’est le Figaro qui s’empare donc ce matin du sujet qui déchaîne les passions : l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires.

Le quotidien parle de « rentrée sous haute surveillance » mais constate surtout que « L’interdiction des tenues religieuses s’annonce difficile à appliquer dans les établissements les plus touchés par les atteintes à la laïcité ».

« Dans certains établissements […] où les abayas se sont comptées par dizaines, voire par centaines, nous ne pourrons gérer seuls » glisse un membre du premier syndicat des personnels de direction.

Mais Gabriel Attal a promis rappelle le quotidien « un accompagnement humain renforcé ».

Le ministre qui se rend prudemment en ce jour de rentrée, conclut le Figaro, dans une école et un lycée breton en compagnie d’Elisabeth Borne.

Son cabinet en revanche, invite tous les journalistes qui le souhaitent à venir faire un reportage dans un des établissements confrontés au problème de l’abaya. C’est ce que relaye Libération qui parle ce matin d’une douteuse opération de communication du cabinet d’Attal.

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