Avec le réchauffement climatique, ce seuil est atteint de plus en plus tôt dans l’année.
Un phénomène plutôt rare en Île-de-France et à Paris. Si le mercure a baissé ce lundi après les fortes intempéries de la veille, les températures vont remonter dès mardi. Une chaleur qui va durer, car le thermomètre affichera 30°C tout au long de la semaine.
Samedi et dimanche, voire même peut-être lundi, la barre des 31°C devrait être atteinte, avant de nouveaux orages à surveiller.
Sept jours consécutifs avec un mercure au-dessus des 30°C, ce n’est arrivé qu’une seule fois en Île-de-France, lors de la fameuse sécheresse de 1976.
Mais cela n’était jamais arrivé aussi tôt. Si les prévisions météorologiques se confirment, ce sera la première fois dans la région parisienne que des températures aussi chaudes persistent aussi longtemps à cette période de l’année.
Des fortes chaleurs de plus en plus précoces
En 1947 et en 2019, six jours consécutifs de forte chaleur avaient déjà été enregistrés, mais jamais avant le solstice d’été. Les fortes chaleurs sont de plus en plus précoces au fil des années en raison du réchauffement climatique.
En 2023, le seuil de chaleur, 25°C, a été atteint le 27 mai. Deux jours plus tard, le 29 mai, le premier jour à plus de 30°C a été observé. Entre 1991 et 2020, ce dernier seuil a en moyenne été atteint le 16 juin. L’an dernier, le seuil de forte chaleur a été dépassé le 15 juin.
Cette année, la forte chaleur s’explique en partie par une situation anticyclonique en place depuis plusieurs jours, associée à l’arrivée d’une masse d’air chaud, portée par la dépression Oscar.
La Source : Bmtv
